Pas de doute, le Slickrock bike trail est unique au monde et vaut à lui seul le déplacement à Moab dans l’Utah. Et pourtant, pas de longues descentes, ni d’épingles techniques, et encore moins de pierres instables, ou d’adhérence limite, non, pas la peine de comparer, ce trail est définitivement hors catégorie.
Loin
Toblerone ou le frisson du Matterhorn
Il y a des symboles qui marquent une enfance. La Suisse, c’était d’abord ces chocolats offerts par Mita, notre vieille gouvernante de famille bourgeoise qui les rapportait de ses helvétiques voyages. Les clichés vendeurs s’affichaient sur chacun de leurs petits emballages, affublés d’une croix blanche sur fond rouge : chalets d’alpages fleuris, petits trains à crémaillère, vaches grasses et… hauts sommets enneigés.
Bella Isola Elba
Afin d’inaugurer notre premier « camper trip », nous avons choisi l’île d’Elbe. Cette « petite Corse » Italienne, finalement assez méconnue des français, et même ignorée des voileux, qui la négligent au profit de l’incontournable voisine Mauresque.
Murano, la petite Venise et ses maîtres verriers
A moins d’une nautique au nord de la cité vénitienne, séparée par l’île cimetière San Michele, l’île de Murano est une sorte de Venise en modèle réduit, sans le faste ni les richesses de la cité des Doges, avec moins de touristes aussi, mais avec tout le charme d’une petite cité lacustre authentique, renommée à travers le monde pour ses artisans : les maîtres verriers.
Venise, en mer inconnue
Chaque discipline outdoor a ses spots planétaires incontournables. En kayak de mer, Venise fait sans aucun doute partie du haut de la liste. Nulle part ailleurs ce frêle esquif, moyen de déplacement et de découverte, ne mérite autant sa place.
Venise et sa lagune, au-delà d’un passé riche, historique, artistique et flamboyant, c’est avant tout le mariage de la cité avec la mer. La gondole est son carrosse, et le rameur son garçon d’honneur.
Objectif Cité des Doges
Les grandes destinations touristiques ne sont pas dans nos priorités voyageuses. La simple idée de se retrouver dans le brouhaha et le flot ininterrompu de visiteurs de toutes nationalités pour tenter d’accéder à la vision parquée de quelques joyaux artistiques, naturels ou architecturaux nous effraie.
Seule une approche complètement différente et originale pourrait inverser cette déconsidération…
À travers la pratique du kayak, nous avons découvert cette nouvelle voie ! Et la cité lacustre de Venise sera donc, excusez du peu, notre première destination « originale » !
L’adieu aux toits du monde
Nos corps se sont finalement habitués à l’altitude, au froid sec, et aux régimes alimentaires locaux (enfin presque). La fatigue accumulée tout au long de ce bike trip Népalais très sportif est bien là, mais apprivoisée… Pourtant, il faut rentrer.
Enfin pas tout de suite, le chemin du retour est encore long pour rejoindre Beni, Pokhara, Katmandou, puis l’occident. Il reste quelques sentes, quelques rencontres, quelques anecdotes, et quelques paysages d’un autre monde.
A la recherche du Yeti
Journée phare de notre bike trip, nous aurions pu aussi titrer ce billet : « Sur le toit du trek ». Dans le bref descriptif de l’agence Cap Liberté, il était mentionné : « Sur les traces de URGE NEPAL – A la recherche du Yeti« , car notre guide Tangi avait pour but ultime de nous faire emprunter l’énorme descente marathon tracée à l’occasion de l’événement organisé par Fabien Barel en 2010.
Les hauts plateaux de Muktinath
Dès les premiers instants où nous avons pensé ce voyage, l’image qui s’était naturellement imposée était celle d’un sentier sauvage en haute altitude, proche des cimes au blanc éternel. Aujourd’hui, après tous ces préliminaires exotiques, passée cette longue entrée en montagne, parfois éprouvante pour les corps et l’esprit, nous allons vivre cette image, et nous fondre pleinement dedans.
Caméra embarquée à Manakamana
Dès lors que l’on aime « l’image », on ne part pas vers une destination lointaine et exotique sans être certain d’en rapporter un maximum.
Kagbeni, le verrou des deux rivières
Sortir du duvet surmonté de la couette tient de plus en plus de l’exploit. Les nuits sont pourtant longues et réparatrices, mais les courbatures de la veille associées à la température matinale de la chambre n’incitent pas au saut du lit ! Quant à l’eau chaude, c’est seulement le soir quand les réservoirs solaires ont accumulé suffisamment de calories le jour.
On prend un petit-déjeuner copieux avec porridge aux pommes, oeufs brouillés, jus de pomme et thé aux épices, en tenue de montagnard, polaire et bonnet, en attendant que le soleil déjà bien levé veuille bien passer les crêtes du Nilgiri pour réchauffer l’atmosphère.
Mustang, la route du sel
Il est tôt. L’air est sec et le froid se fait plus perçant qu’aux premiers jours. Le soleil est encore loin de chauffer les gorges profondes de la rivière Kali Gandaki.
À Tatopani, ce matin du 27 novembre, nous savons qu’une grosse journée s’annonce, avec une bonne cinquantaine de kilomètres de piste, beaucoup de montée, et de poussière soulevée par les bus et camions qui bravent tous les dangers d’une piste de montagne en perpétuelle reconstruction.
L’entrée en Montagne
Dans un pays aussi enclavé géologiquement, géographiquement (et politiquement) que le Népal, muni d’infrastructures déficientes et délabrées, où le train n’existe que par le prolongement sur quelques kilomètres d’une ligne Indienne, les moyens de déplacements sont soit lents, soit rustiques, soit aléatoires, soit dangereux, et peut-être bien même tout ça à la fois !
Immersion, entre Katmandou et Pokhara
De Katmandou nous n’aurons quasiment rien vu, mais ça n’était pas le but. Qu’elle soit occidentale, orientale, du nord, ou du sud, la « ville » ne pourra jamais nous faire vibrer autant que les grands espaces naturels que nous sommes venus chercher, si loin.
En attendant, il faut reprendre notre cheminement, par la route cette fois-ci, et rejoindre la vallée subtropicale de Pokhara, environ 200 km à l’ouest de Katmandou, porte d’entrée du trekking himalayen.
Cheminement en terre Himalayenne
En voyage, ça n’est pas tant la destination qui compte, mais le cheminement pour y parvenir.
Cette maxime prend tout son sens au pays des sherpas, des chemins muletiers, et de la verticalité. De fait, dès l’instant où l’on pénètre au Népal, quelque soit le mode utilisé, chaque déplacement est une aventure.
Népal : Le Voyage initiatique
Lorsque ce rêve avait germé dans l’esprit de ma moitié, puis s’était doucement concrétisé durant plus d’un an, nous étions loin d’imaginer à quel point il nous marquerait sur bien des plans.
Népal : Jour J !
C’est le jour tant attendu : grand départ pour un voyage vélo de montagne initiatique préparé depuis plus d’un an par les B&Bs !
Des news en direct à venir de notre groupetto : Banana, Bourriquet et Astérism 😉
« SlickRock Experience » : a teaser…
Comme promis depuis notre retour et comme prévu un peu avant les fêtes de fin d'année, le teaser de la vidéo de notre bike trip est dans les bacs en...