Avec la blessure au poignet de Banana à la Megavalanche de l’Alpe d’Huez, repos forcé durant l’été (sauf pour la rando pédestre !) et une reprise progressive mi-septembre.
Et puis c’est à mon tour d’interrompre mi-novembre, pour l’opération programmée du tendon d’Achille (Haglund).
La patience est fortement sollicitée et les reprises respectives sont évidemment difficiles !
Changement de montures et de marque en début d’année. Nous passons de Canyon à Lapierre avec deux GLP3, le « Gravity Logic Project » troisième génération !
« Mais vous faites tout à l’envers ! Alors qu’à nos âges on se range et on se calme, vous, vous remettez le couvert. Chapeau en tous les cas ! » …nous lâche George Edwards à Banana et son coach de Bourriquet quelques minutes avant le départ de sa course.
Un séjour estival à St Paul en Ubaye avec l’ASCVTT, avec plusieurs 3000 à la clé, et avec la persistance du temps sec et doux ou chaud en automne, les occasions de rouler n’ont pas manqué jusqu’à la fin de l’année. Nos Canyon ont rempli cinq années de bons et loyaux services, il est temps de changer de montures !
Une cinquième et dernière année sur nos Canyon Spectral:ON première génération qui ne nous ont pas fait défaut sur toutes sortes de terrains. Nos moteurs sont proches des 10000 km et n’ont pas failli une seule fois, une bonne série donc pour ces Shimano E8000 qui pourront sans doute aller encore bien plus loin.
Côté voyages, on a exploré le sud des Pyrénées Espagnoles et toujours la Ligurie Italienne toute proche.
Les frontières des Alpes méridionales ont la particularité, outre leur haute altitude, d’être parcourues d’ouvrages de liaison entre différentes bâtisses qui assuraient leur défense durant la deuxième guerre. Le col de la Lombarde et la crête de la Lausetta à près de 2400m font partie de ces passages clé.
Avec la persistance des conditions chaudes et sèches, il a été possible une fois de plus de faire durer la saison jusqu’à fin 2022. Un peu de Haut Verdon, de Var, de Ligurie en Italie, et de station à Auron, avec parfois l’apparition de neige, aussi soudaine qu’éphémère, mais tellement photogénique.
Retour sur une année riche en sorties et voyages VTT. Voici maintenant 4 ans, nous continuons à bénir cette nouvelle pratique « augmentée » du VTT à assistance électrique ! Nos vélos – tout comme leurs pilotes – commencent à prendre de l’âge mais restent au top pour notre pratique. Et c’est heureux compte tenu de l’augmentation démesurée des tarifs, alimentés par un marché toujours en forte croissance.
Une grande année VTTAE en terme de nombre et de variété de randos, en partie grâce à des conditions météo souvent excellentes et peu humides.
Retour à la traditionnelle rétrospective photos vélo de montagne, 3 ans après la précédente ! Depuis 2019 nous avons donc franchi « le pas ». Après 25 années d’efforts « puristes » (et à 62 ans pour ma part), nous sommes passés au VTT à assistance électrique !
Retour à la traditionnelle rétrospective photos vélo de montagne, 5 ans déjà après la précédente !
Le vtt en Corse, d’expérience c’est compliqué, et la frontière entre paradis et purgatoire y est souvent ténue. Il y a justement un lieu magique où je tenais absolument à emmener Banana lors de ce énième voyage en île de Beauté. À 1743m d’altitude, un ancien lac glaciaire, deuxième plus grand de Corse et source du fleuve Tavignanu, un espace idyllique, serein et hors du temps : le lac de Nino (ou Ninu).
Pas de doute, le Slickrock bike trail est unique au monde et vaut à lui seul le déplacement à Moab dans l’Utah. Et pourtant, pas de longues descentes, ni d’épingles techniques, et encore moins de pierres instables, ou d’adhérence limite, non, pas la peine de comparer, ce trail est définitivement hors catégorie.
Il y a des symboles qui marquent une enfance. La Suisse, c’était d’abord ces chocolats offerts par Mita, notre vieille gouvernante de famille bourgeoise qui les rapportait de ses helvétiques voyages. Les clichés vendeurs s’affichaient sur chacun de leurs petits emballages, affublés d’une croix blanche sur fond rouge : chalets d’alpages fleuris, petits trains à crémaillère, vaches grasses et… hauts sommets enneigés.
En matière de sport, la parité hommes-femmes gagne régulièrement du terrain, et c’est bien. Le vélo de montagne version Enduro est un sport exigeant, physique, technique, et “jeune” qui plus est, dans les sens où il n’est apparu que très récemment dans les activités de plein air. Depuis sa naissance il y a une trentaine d’années, les femmes n’y étaient guère représentées, hormis rares exceptions.
Tout ça, c’est de la chimie ! La passion, les émotions, les réactions, et les souvenirs indélébiles qu’elle produit.
Afin de maintenir son statut de légende, la TransVésubienne doit sans cesse s’adapter et se renouveler. Pour cette 24ème édition, George Edwards son créateur a voulu réconcilier « les modernes et les anciens ».
Une semaine de congés, c’est trop court pour aller loin. Alors pour trouver une idée, on mélange envies du moment et tuyaux du réseau, on secoue ce qu’il faut, et hop, ça sera le Beaufortain ! Florent, notre compagnon de route au Népal, est récemment devenu un spécialiste de ce coin de paradis, tandis que le pilote pro Greg Noce a fait son job d’ambassadeur sur le réseau.
Ou le « Journal d’un motard dans sa quête d’ubiquité sur la TransV ».
Un glacier et quelques descentes roulées à l’Alpe d’Huez en juillet 2013 sur le tracé de la plus grande DH Enduro Marathon au monde avaient finit par convaincre Banana d’y participer.
N’étant pas fan absolu du mode carnage habituellement rencontré chez les garçons, j’ai vite accepté l’idée de faire le coach/préparateur pour ma battante de femme à l’occasion de l’édition 2014 !
Avant d’aller se fourvoyer sur les remontées mécanisées et les descentes bulldozées des stations des 2 Alpes et de l’Alpe d’Huez en vue de la Megavalanche, tout vététiste de montagne qui se respecte ne peut manquer de rouler sur l’un des plus beaux parcours du secteur de la Grave et sa « reine » Meije.
Après le SOvan, notre rétrospective annuelle se poursuit avec l’activité phare de SO : le vélo de montagne. Passée la vilaine blessure de Banana fin 2012, la reprise s’est faite très progressivement pour retrouver un pic de forme début septembre, soit pour l’enduro des Portes du Mercantour, le plus physique de la saison.
Les sortie automnales en haute ou moyenne altitude ont souvent cette ambiance unique de fin de cycle, de clôture, de der des der. On se dit qu’on recule encore l’échéance de l’hiver. Et tandis que l’été indien perdure, on peut savourer ces instants uniques de nature.
Pour le dernier enduro VTT de la saison 2013, seulement deux semaines après celui de Gourdon, à un mois de l’EPM, et tandis que l’automne et ses dépressions orageuses semblaient s’installer durablement, nous étions un peu… hésitants. Mais le plaisir de retrouver cette ambiance un peu stressante et excitante à la fois, sortir de sa « zone de confort » une dernière fois, sur un terrain que l’on aime bien, tout ça valait bien un nouveau Trèfle Vésubien !
Avec des moyens bien plus modestes que ceux l’EPM (Enduro des Portes du Mercantour), même réussite et même prouesse magique de la « Tabart connection » !
Ca y est ! On y a enfin participé, et on l’a terminé ! Depuis le temps que cet Enduro VTT d’exception se refusait chaque année face à des empêchements divers, nous ne voulions pas louper cette édition 2013 : inscription en ligne pile à l’heure d’ouverture, et préparation sous forme d’un séjour sportif en montagne dans le Queyras pour nos deux semaines de congés estivaux.
Très belle sortie que cet enchainement du vallon de Marre depuis le Boréon par la cime du Pisset, surtout sans la montée sur route, donc bravo aux 4 intégristes lève-tôt qui ont réussi à être pile poil à 9h30 à la vacherie du Boréon, en vélo depuis St Martin Vésubie !
Après une première expérience mitigée en 2010, l’effet « groupe » et l’envie de goûter à nouveau à ce terrain unique et réputé bien au-delà des Alpes de Haute Provence, nous a conduit à participer à nouveau à la dixième édition des Terres Noires, et toujours en rando, le raid étant d’un niveau bien au-delà de nos capacités du moment.
Les 20 ans de l’ASCVTT avaient été une grande réussite compte tenu de la taille de notre petite association sportive, et du coup, cet anniversaire à Roubion est devenu une tradition renouvelée chaque année.
Afin d’inaugurer notre premier « camper trip », nous avons choisi l’île d’Elbe. Cette « petite Corse » Italienne, finalement assez méconnue des français, et même ignorée des voileux, qui la négligent au profit de l’incontournable voisine Mauresque.
Petit billet presto pour passer quelques clichés humides des Endurydeuses™ lors de la Razorbike 2013, dans une chaude ambiance, et sous des averses d’eau froide !
Les « Endurydeuses », un groupe de bikeuses qui roule entre filles, qui papotent de vélos, de gâteaux et autres, ont eu l’idée d’organiser une journée de ride à Janas, près de la Seyne sur Mer, le 22 décembre pour fêter Noël.
Exceptionnellement, pour l’occasion, les garçons avaient été conviés, et l’ambiance de la journée promettait d’être très animée !
Ambiance de fin du monde.
Dans un vacarme assourdissant, les bourrasques de la tempête d’Ouest qui s’est levée cette nuit, s’infiltrent facilement à travers les volets disjoints et les carreaux absents des fenêtres de la tour centenaire.
Le chemin de l’Énergie, c’est un vestige panoramique et aérien du passé. On peut heureusement l’emprunter à vélo avec une dérogation pour les courtes incursions dans le Parc National du Mercantour, il faut simplement être prêt à s’offrir un portage de +400m et à rouler sur des passages certes propres, mais escarpés, où la chute n’est tout simplement pas une option. Et le détour au refuge du Rabuons (2523m), sous le mont Ténibre, avec sa vue, son lac d’altitude, et sa tarte aux myrtilles valent toujours le détour.
Pour le dernier rallye de la saison du 1001 Enduro Tour 2011, et avec le retour attendu de l’été indien, nous ne pouvions pas manquer ce dernier rendez-vous avec les sentiers de la Vésubie pimentés par le stress du chronomètre. Un très beau et grandiose rallye/enduro, surtout grâce à ce temps de rêve et aux deux remontées télésiège (plus la navette St Martin – La Colmiane) qui nous ont permis de cumuler un dénivelé négatif hors normes.
Nos corps se sont finalement habitués à l’altitude, au froid sec, et aux régimes alimentaires locaux (enfin presque). La fatigue accumulée tout au long de ce bike trip Népalais très sportif est bien là, mais apprivoisée… Pourtant, il faut rentrer.
Enfin pas tout de suite, le chemin du retour est encore long pour rejoindre Beni, Pokhara, Katmandou, puis l’occident. Il reste quelques sentes, quelques rencontres, quelques anecdotes, et quelques paysages d’un autre monde.
Journée phare de notre bike trip, nous aurions pu aussi titrer ce billet : « Sur le toit du trek ». Dans le bref descriptif de l’agence Cap Liberté, il était mentionné : « Sur les traces de URGE NEPAL – A la recherche du Yeti« , car notre guide Tangi avait pour but ultime de nous faire emprunter l’énorme descente marathon tracée à l’occasion de l’événement organisé par Fabien Barel en 2010.
Ou comment une petite association sportive de Cagnes sur Mer, dédiée à la pratique du vélo de montagne entre amis dans l’arrière pays Niçois, a atteint cet âge que l’on dit le plus beau, mais aussi respectable, compte tenu de la jeunesse de la pratique VTT en France.
Dès les premiers instants où nous avons pensé ce voyage, l’image qui s’était naturellement imposée était celle d’un sentier sauvage en haute altitude, proche des cimes au blanc éternel. Aujourd’hui, après tous ces préliminaires exotiques, passée cette longue entrée en montagne, parfois éprouvante pour les corps et l’esprit, nous allons vivre cette image, et nous fondre pleinement dedans.