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Bike travel

par | 9 septembre 2007 | 10 commentaires

Voyager en avion avec son bike n’est pas une mince affaire. Il faut donc que le jeu en vaille la chandelle. Un petit aperçu anecdotique de notre Nice-Moab. L’emballage Il y a d’abord le démontage complet des deux vélos. Complet ici veut dire que seuls le pédalier, le dérailleur avant, la fourche et la potence […]

Bière à DenverVoyager en avion avec son bike n’est pas une mince affaire. Il faut donc que le jeu en vaille la chandelle. Un petit aperçu anecdotique de notre Nice-Moab.

L’emballage

Il y a d’abord le démontage complet des deux vélos. Complet ici veut dire que seuls le pédalier, le dérailleur avant, la fourche et la potence restent en place, le reste doit tomber, depuis la patte de dérailleur, jusqu’à la câblerie, en passant par les disques des roues. Il faut bien ça pour pouvoir faire rentrer le tout dans une boite standard (Specialized en l’occurence) d’à peine 20 cm de large.

Compter au bas mot une demi-journée pour opérer cette phase délicate, surtout quand c’est la première fois comme pour moi. Tout doit être protégé et fixé pour ne former qu’un seul bloc, au cas où le carton serait déchiqueté, avec bien sûr les infos concernant le vol et l’adresse également dans la boite et accrochées au vélo.

Tous les outils nécessaires seront également emportés, ce qui pèse un certain poids.

Le transport en avion

Tous les bagages sont làChaque compagnie a ses conditions pour le transport des gros bagages en long courrier, avec ou sans surtaxe selon le poids et les dimensions. Lufthansa autorise 2 bagages de 23kg par personne sans supplément pour les US. Nos 2 vélos faisaient 20kg chacun, par contre nos 2 valises pesaient respectivement 23 et 26 kg à l’enregistrement ! Va falloir lacher du lest sur le retour ou bien répartir plus de choses lourdes avec les vélos.

Après, c’est un peu l’angoisse et le hasard des services bagages des aéroports de transfert. On dit en principe qu’il vaut mieux avoir une connexion longue (plus de deux heures) pour limiter les risques. Mais nous avions pour notre part que 55 minutes de liaison à Munich, sous la pluie qui plus est, et avec un retard de 10 minutes à l’atterrissage (avant lequel on s’est bien fait brassé). Mais avec les attentes de contrôle sécurité, le départ a été décalé du même temps, et tout s’est bien passé.

Par contre, les cartons sont quand même pas mal secoués et abîmés (trous, déchirures…), il faudra donc jouer de l’adhésif armé pour renforcer tout ça au retour.

Le contrôle frontière US

IMG_8592.jpgRAS pour les vélos. Pour les bikers par contre, les choses ont bien changé depuis 2001. La rigueur limite paranoïaque des douaniers américains font passer les contrôleurs de l’aéroport de Nice pour de fumistes amateurs ! D’abord la queue, à Denver, était monstrueuse (on avait pris la file des first class beaucoup moins encombrée par erreur, heureusement c’est passé, et une demi-heure de gagné sur le coup 😉 ). Ensuite les contrôleurs sont du style Hanibal Lecter, avec le sourire en moins. Mon passage dans le sas des suspects après que j’ai oublié d’enlever ma montre Polar était à filmer. Le gars qui m’a pris en charge pour un scanage manuel suivi d’un palpage (également manuel 😉 ) était du style à qui on avouerai n’importe quoi pour qu’il vous laisse tranquille. En plus j’étais pas encore bien connecté sur l’accent de Denver et je faisais à l’envers tout ce qu’il me demandait : asseyez-vous sur cette chaise and don’t move, mettez-vous debout tourné de dos, levez les bras paumes vers le haut… Il semblait désespéré, pendant qu’un de ses collègues analysait un prélèvement d’un pot de crème d’une dame âgée… Et on saura finalement pas pourquoi je beeeepe tout le temps.

Les correspondances

C’est toujours du temps, des bagages manipulés et abîmés, et plus de risques de retard, et de problèmes. Evitez-donc de faire comme nous, limitez-vous dans la mesure du possible à une unique correspondance. Pour l’Utah, on peut soit arriver à Denver CO, ou bien Las Vegas NV. C’est un peu moins proche que par Salt Lake, mais finalement moins long.

La voiture

Min-van, maxi-contenanceOn a pris un mini-van, ce qui est l’équivalent de l’Espace chez Chrysler. Très bon choix. C’est spacieux, confortable, modulable, ce qui nous permet d’y caser nos deux boites, nos deux grosses valises, et nos deux vélos une fois remontés en retirant simplement la roue avant. Le prix est raisonnable, en tous les cas par rapport à un gros 4×4 ou pickup.

Le remontage

déballage et remontageC’est finalement le meilleur moment, dans la mesure où les vélos sont bien là et entiers. Le remontage des 2 vélos ne prendra que 2 heures. Mais il faut prendre garde à bien mémoriser les passages de câbles, les réglages, les fixations de freins à disques, etc. et n’avoir rien oublié en matière d’outils et de visserie.

Bon, ici à Moab il y a tout ce qu’il faut en matière de bike shop, donc de ce côté là, on est tranquille.

Demain : Connecting Salt Lake to Moab

Edit du 9 septembre : Oui, enfin « demain« , il faudrait encore trouver le temps, car on en prend surtout pour rouler et profiter du spot ! Pour info très rapidement, on a déjà biké Slickrock, le sublime trail « hors catégorie » et Porcupine Rim, le deuxième must de Moab avec ses panoramas mieux qu’au cinéma ! Si on a une connection demain à Fruita, je vous fais la suite avec photos. Allez, on se lève encore très tôt demain.

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