Heureusement, la souplesse du temps retrouvé associée à celle de notre SOvan, camp de base idéal pour des excursions d’une ou plusieurs journées à moins de deux heures de la maison, permettent en très peu de temps de sélectionner la meilleure destination en fonction de la météo, puis simplement d’y aller !
Lac Vert de Fontanalba et la Voie Sacrée
11/12/13 sept 2024
Déjà, trouver une clim’ naturelle en altitude, puis une rando pédestre modeste mais plaisante : ce sera Castérino, hameau paradisiaque niché à 1550m aux portes de la vallée des Merveilles dans le Mercantour.
La route qui était fermée depuis la tempête Alex (octobre 2020) a rouvert début 2023 après de très gros travaux, et en ce week-end pré 15 août, nous ne sommes pas seuls à y rechercher la fraîcheur : Italiens, autres touristes et locaux on envahit tous les espaces de parking disponibles.
Dimanche bullage pour éviter les troupeaux sur les sentiers. Rando le lundi, bien moins encombré, jusqu’au lac Vert de Fontanalba et la voie Sacrée avec ses dalles blindées de gravures rupestres.
A noter au plus fort de la canicule nocturne de la côte, une température de 13° le matin !
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Le lac Autier
29/30/31 août 2024
Fin août, il faisait encore assez chaud, alors on a choisi un bivouac à l’ancienne près d’un lac d’altitude, le lac Autier à 2275m.
La route de la Madone de Fenestre étant toujours fermée pour une durée encore indéterminée, la vallée de la Gordolasque, au départ de Belvédère dans la Vésubie, reste la seule suffisamment proche qui permette un accès pas trop long aux randos d’altitude dans le Mercantour. 5km pour +600m depuis le Pont du Countet, ça reste raisonnable, même avec des sacs chargés.
C’est la journée des chamois et bouquetins dans tous les coins, ils se gavent de framboises qui pullulent sur le parcours.
Là haut, c’est le paradis. Seuls humains visibles dans cet ancien cirque glaciaire entourés par de multiples cimes et plusieurs familles de chamois qui s’habituent à notre présence, et broutent tranquillement à proximité du bivouac.
On laisse paisiblement le soleil se coucher pour monter notre tente sur le replat d’une petite bute, lorsqu’un groupe de jeunes randonneurs se pointe avec gros sacs et sièges pliants. Il y a pas mal de place en rive sud du lac, mais il font le choix de dresser leur camp à seulement une cinquantaine de mètres.
Il commence à faire froid. Un peu dilettante, j’ai sous-estimé les gros écarts de température diurnes/nocturnes, et donc celle des duvets emportés, tandis que mon vieux réchaud ne fonctionne quasiment plus (oui, il aurait fallu le tester avant). Les pâtes tiède sont vite avalées et on se glisse une fois la nuit tombée dans nos duvets, tout habillés pour compenser.
On devra se farcir le cirque ininterrompu du groupe d’à côté dont on entend la moitié des conversations, les rires gras des garçons et ceux plus stridents des filles dont l’écho ricoche entre les sommets, jusqu’à minuit passé. Je me serais bien levé pour aller leur expliquer la vie, les principes de la montagne en général et d’un Parc Naturel en particulier, mais l’effort pour sortir de ce duvet à demi chaud me semblait un peu trop violent sur le moment.
Bref, on a plutôt mal dormi. Le café chaud tant rêvé n’a pu se préparer, le soleil n’a pas eu le temps de passer les crêtes, je suis allé leur expliquer la vie, et on est redescendus à un très bon rythme au Pont du Countet pour prendre un bon gros petit déjeuner dans notre bien aimé SOvan !
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Gorges de la Siagne
7 sept 2024
Le pont des Tuves, ou des Gabres, selon que l’on se présente depuis Montauroux ou côté St Cézaire, est une grande classique pédestre, surtout appréciée pendant les canicules estivales avec ses nombreuses piscines naturelles.
Reconstruit en 1802 sur les vestiges de l’ancien pont romain, restauré en 1978, il fut longtemps le seul lien entre les deux rives de la Siagne.
Etant toujours en « off vtt », c’est l’occasion d’aller explorer pour la première fois ce joyau de la région. Après les fortes pluies des jours précédents, les cascades de tuf sont bien chargées et rendent le passage rive gauche amusant ! Tandis que la sentier amont jusqu’au pont des Moulins est vraiment sympa.
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Col de la Cayolle, Mont Avalanche
15 sept 2024
Pour la dernière pédestre alpine estivale, je me suis creusé la tête.
Il fallait déjà éviter un truc connu à vélo, ce qui élimine quasiment tout le 06. Il fallait aussi de l’altitude avec cette dernière journée chaude, des lacs, des paysages et des animaux.
Bon, ça se restreint nettement au Parc du Mercantour ! Il fallait évidemment du pas connu si possible et du pas trop de dénivelé avec ce tendon d’Achille qui joue faux du violon.
Bon, il faut s’éloigner un petit peu plus alors !
On jettera notre dévolu sur le col de la Cayolle 2324m, point de passage vers les Alpes de Haute Provence, avec bivouac à Estenc près des sources du Var, car le col est en coeur de parc et y passer la nuit peut coûter cher.
De là on peut grimper au Mont Pelat, un beau 3000 facile, mais déjà fait l’année passée.
Ou bien depuis le col de la petite Cayolle, bifurquer entre le lac du même nom et celui des Garrets pour rejoindre le Pas du Lausson et la Montagne de l’Avalanche 2729m avec une magnifique vue plongeante sur le lac d’Allos, en plus d’un panorama grandiose des sommets Italiens jusqu’à la mer et la Corse, que l’on croirait toute proche.
12km et +600m c’est une promenade, et il n’y a pas un sommet visible aux alentours qui ne soit pas garni de randonneurs, qui ont du aussi bien anticiper le changement de registre météo à venir et l’arrivée de l’automne.
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