Kagbeni, le verrou des deux rivières

Kagbeni, le verrou des deux rivières

Sortir du duvet surmonté de la couette tient de plus en plus de l’exploit. Les nuits sont pourtant longues et réparatrices, mais les courbatures de la veille associées à la température matinale de la chambre n’incitent pas au saut du lit ! Quant à l’eau chaude, c’est seulement le soir quand les réservoirs solaires ont accumulé suffisamment de calories le jour.
On prend un petit-déjeuner copieux avec porridge aux pommes, oeufs brouillés, jus de pomme et thé aux épices, en tenue de montagnard, polaire et bonnet, en attendant que le soleil déjà bien levé veuille bien passer les crêtes du Nilgiri pour réchauffer l’atmosphère.

Mustang, la route du sel

Mustang, la route du sel

Il est tôt. L’air est sec et le froid se fait plus perçant qu’aux premiers jours. Le soleil est encore loin de chauffer les gorges profondes de la rivière Kali Gandaki.
À Tatopani, ce matin du 27 novembre, nous savons qu’une grosse journée s’annonce, avec une bonne cinquantaine de kilomètres de piste, beaucoup de montée, et de poussière soulevée par les bus et camions qui bravent tous les dangers d’une piste de montagne en perpétuelle reconstruction.