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Outdoor 2024 (2)

par | 7 janvier 2025 | 0 commentaires

Les périodes de résilience avec des blessures ou de l'usure qu'il faut réparer, les amateurs d'activités outdoor connaissent tous cela. Alors on s'adapte et en échange de temps pour le corps, on cultive de la patience pour l'esprit !

Camping des Flots Bl… Bivouac du Lac Autier

Fin août, il faisait encore assez chaud, alors on a choisi un bivouac à l’ancienne près d’un lac d’altitude, le lac Autier à 2275m.

4,5km pour +600m depuis le Pont du Countet, ça reste raisonnable, même avec des sacs chargés.

La route de la Madone de Fenestre étant toujours fermée pour une durée encore indéterminée, la vallée de la Gordolasque, au départ de Belvédère dans la Vésubie, reste la seule suffisamment proche qui permette un accès pas trop long aux randos d’altitude dans le Mercantour. Evidemment, cela attire du monde.

29 août : début de sentier après le Pont du Countet, la maison de Belle et Sébastien derrière, et le Grand Capelet en haut à droite

C’est la journée des chamois et bouquetins dans tous les coins, ils se gavent de baies et de framboises qui pullulent sur le parcours.

29 août : Jeune bouquetin peu farouche

29 août : Chamois devant le lac Autier

Là haut, c’est le paradis. Seuls humains dans cet ancien cirque glaciaire entourés par de multiples cimes et plusieurs familles de chamois qui s’habituent à notre présence, et broutent tranquillement à proximité du bivouac.

On laisse paisiblement le soleil se coucher pour monter notre tente sur le replat d’une petite bute, lorsqu’un groupe de jeunes randonneurs se pointe avec gros sacs et sièges pliants. Il y a pas mal de place en rive sud du lac, mais il font le choix de dresser leur camp à seulement une cinquantaine de mètres du notre.

Il commence à faire froid. Un peu dilettante, j’ai sous-estimé les gros écarts de température diurnes/nocturnes, et donc celle des duvets emportés, tandis que mon vieux réchaud ne fonctionne quasiment plus (oui, il aurait fallu le tester avant). Les pâtes tiède sont vite avalées et on se glisse une fois la nuit tombée dans nos duvets, tout habillés pour compenser.

On devra se farcir le cirque ininterrompu du groupe d’à côté dont on entend la moitié des conversations, les rires gras des garçons et ceux plus stridents des filles dont l’écho ricoche entre les sommets, jusqu’à minuit passé. Je me serais bien levé pour aller leur expliquer la vie, les principes de la montagne en général et d’un Parc Naturel en particulier, mais l’effort pour sortir de ce duvet à demi chaud me semblait un peu trop violent sur le moment.

Bref, on a plutôt mal dormi. Le café chaud rêvé n’a même pas pu se faire, le soleil n’a pas eu le temps de passer les crêtes, je suis allé leur expliquer la vie, et on est redescendus à un très bon rythme au Pont du Countet pour prendre un bon gros petit déjeuner ensoleillé dans notre bien aimé SOvan !

29 août : Lac Autier 2275m

Gagner la Siagne

Le pont des Tuves, ou des Gabres, selon que l’on se présente depuis Montauroux ou côté St Cézaire, est une grande classique pédestre, surtout appréciée pendant les canicules estivales avec ses nombreuses piscines naturelles.

Reconstruit en 1802 sur les vestiges de l’ancien pont romain, restauré en 1978, il fut longtemps le seul lien entre les deux rives de la Siagne.

Étant toujours en « off vtt », c’est l’occasion d’aller explorer pour la première fois ce joyau de la région.

Après les fortes pluies des jours précédents, les cascades de tuf sont bien chargées et rendent le passage rive gauche amusant ! Tandis que le sentier amont jusqu’au pont des Moulins est vraiment sympa.

7 septembre : Pont des Tuves

7 septembre : Pont des Tuves

La Montagne de l’Avalanche

Pour la dernière pédestre alpine estivale, je me suis creusé la tête.

Il fallait déjà éviter un truc connu à vélo, ce qui élimine quasiment tout le 06 ! Il fallait aussi de l’altitude avec cette dernière journée chaude, des lacs, des paysages et des animaux.

Bon, ça se restreint nettement au Parc du Mercantour ! Il fallait évidemment du pas connu et du pas trop de dénivelé avec ce tendon d’Achille qui joue faux du violon.
Bon, il faut s’éloigner un petit peu plus alors !

On jettera notre dévolu sur le col de la Cayolle 2324m, point de passage vers les Alpes de Haute Provence, avec bivouac à Estenc près des sources du Var (car le col est en coeur de parc et y passer la nuit peut coûter cher).

De là on peut grimper au Mont Pelat, un beau 3000 facile, mais déjà fait l’année passée.

Ou bien depuis le col de la petite Cayolle, bifurquer entre le lac du même nom et celui des Garrets pour rejoindre le Pas du Lausson et la Montagne de l’Avalanche 2729m avec une magnifique vue plongeante sur le lac d’Allos, en plus d’un panorama grandiose des sommets Italiens jusqu’à la mer et la Corse, que l’on croirait toute proche.

12km et +600m c’est une promenade, et il n’y a pas un sommet visible aux alentours qui ne soit pas garni de randonneurs, ils ont du aussi bien anticiper le changement de registre météo à venir.

15 septembre : Le lac de la Petite Cayolle

15 septembre : Les bouquetins vont là où ils sont sûrs de ne pas être suivis par l’homme !

15 septembre : Le lac d’Allos vu par un ongulé local

Blue lagoon

On attendait une bonne raison, et de bonnes conditions. On a eu les deux avec une « cueillette » de bois flotté (nécessaire pour les créations de Banana), et une matinée douce, sans vent, et sans touristes.

Enfin ! Remise à l’eau de notre kayak double pour un tour aux îles, et la baignade de rigueur au « lagoon » !

Edit : il est en vente pour un autre projet 😉

1er octobre : conditions idéales au Palm Beach

1er octobre : Ile de Ste Marguerite

1er octobre : Ile de Ste Marguerite, baignade au blue lagoon

1er octobre : Ile ste Marguerite

Tête de Chien

Le fiston venant rarement nous visiter, on profite au max des beaux spots de la région !

Tour de la Tête de Chien près de la Turbie (découvert l’année passée lors du trail du même nom).

13 octobre : La France d’en haut regarde Monte Carlo

13 octobre : Père & fils avec le cap Ferrat au fond

13 octobre : Picnic panoramique sur la barre de la Loubière

18 octobre : « Belle de nuit », « Fleur de Lune », ou encore « Berceau de Moise », elle ne fleurit que la nuit, parfois pour ne donner seulement qu’une ou deux grandes fleurs par an

6 novembre : Lac des Mesches

Relativité du temps, patience, résilience

En général, le temps passe vite, trop vite.

Parfois c’est l’inverse.

Neuf mois après le dernier trail d’Èze, je trainais une tendinopathie qui m’interdisait la course à pieds et me handicapait la marche.

Plusieurs semaines se sont longuement écoulées depuis l’intervention programmée sur ce tendon d’Achille (Haglund) sensée résoudre le problème avec, enfin, la reprise progressive de mes déplacements et d’une rééducation avec mon kiné préféré qui devrait s’étaler sur les cinq ou six prochains mois.

Toutes les extrémités sont traitées désormais : les deux mains opérées pour Dupuytren, la jambe droite rééduquée après hernie/cruralgie, le cou pour ablation lipome, et enfin la cheville gauche !

Oh, pas de quoi se plaindre ! Il y a des pathologies largement plus graves et autrement plus handicapantes, de celles même qui ont emporté récemment un ami très cher de ma génération.

Quelque soit leur niveau de gravité, nous gérons chacun nos douleurs et nos obstacles. Nous mettons à l’épreuve notre patience et quand c’est possible, notre résilience.

Si Nietzsche écrivait que cela (ce qui ne nous tue pas) …nous rend plus forts, citation cuculte devenue comme bien d’autres un pseudo mantra de développement personnel inondant sans nuance les réseaux sociaux, il n’évoquait pourtant qu’une minorité d’individus ayant cette capacité de dépassement devant l’adversité, tandis que la majorité en sortaient généralement engourdis et affaiblis ! Alors de quel côté êtes-vous ?

Bref, j’ai repassé mon test de patience, et je suis encore négatif !

15 décembre : Régates de Noël à Antibes

Le phare de la Garoupe

Pour les cinq ans du décès de Fafoi/Maman, retour sur un lieu qu’elle aimait par dessus tout : le sanctuaire de la Garoupe avec sa chapelle N.D. de Bon Port et son phare, au Cap d’Antibes, avec un panorama unique sur toute la côte d’Azur depuis St Tropez jusqu’à l’Italie.

Je n’étais pas monté dans ce phare depuis plus de 50 ans, et il était d’ailleurs resté fermé au public durant plus de 20 ans.

Ouvert depuis l’été 2023 (entrée gratuite sur réservation par groupes de 10), il faut grimper ses 116 marches en colimaçon pour accéder à sa plateforme carrée pour un panorama encore augmenté.

Bien connu des voileux qui naviguent dans le secteur, c’est le premier signal nocturne que l’on voit à 60km entre Corse et continent (2 éclats toutes les 10s), avec sa lentille de Fresnel de 2,5t.

La chapelle entièrement restaurée est à voir également avec ses fresques, ses exvotos de bateaux, et en ce moment ses grandes crèches.

29 décembre : Phare de la Garoupe, Cap d’Antibes

29 décembre : Phare de la Garoupe, Cap d’Antibes

29 décembre : Le port de la Salis au premier plan, les remparts et le port Vauban au deuxième, la Baie des Anges…

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